La Tgea Simonett se situe en bordure de Lohn, un petit village de montagne du val Schons (Schams). Ensemble avec la maison adjacente et un four à pain, elle forme un petit groupe de bâtiments exposés au soleil et offrant une vue imprenable sur les montagnes et la vallée.
Disponibilité
DESCRIPTION ET HISTOIRE
La Tgea Simonett est une demeure traditionnelle grisonne en pierre et madriers. Elle a été construite en 1445, adossée à une habitation plus ancienne, vraisemblablement à la suite de l’agrandissement d’une famille. L'inscription 1704 dans le linteau de la porte du salon indique la date de la dernière transformation structurelle. Les deux édifices ensemble, ainsi qu'un four à pain ajouté en 1939, forment une sorte de cour dont l’entrée donne sur la vallée.
Après le départ des derniers habitants, la maison est restée vide durant un siècle et se présente aujourd'hui encore dans son état quasi original. Le propriétaire suivant, Christian Simonett - qui a donné son nom à l'édifice - l'a utilisé comme remise durant plusieurs décennies. Au début des années 1990, la maison a trouvé un repreneur. Après de nouvelles décennies d'innoccupation, un couple d'architectes zurichois, Esther Elmiger et Christian Jonasse, ont acquis la Tgea Simonett en 2012.
Ils se sont impliqués personnellement dans l’étude et la restauration du bâtiment, s’y sont installés et l’ont rénové avec soin durant dix ans. En raison de sa situation proéminente à l'entrée est du village et de sa structure exceptionnellement bien conservée, la maison a une importance majeure pour l'image du village.
La Tgea Simonett se trouve en mains privées et peut être louée via la fondation Vacances au cœur du Patrimoine.
Particularités architecturales
L’ancienne commune de Lohn – aujourd’hui Muntogna da Schons – se situe dans le val Schons, au-dessus des gorges de la Viamala. La Tgea Simonett se dresse à la limite est du village, adossée à une maison plus ancienne. Des analyses dendrochronologiques ont conclu que la structure de cette dernière avait été érigée vers 1445, avant que le bâtiment ne soit complété en 1704 vers l’est. Les pièces ont été habilement aménagées entre les murs existants et fermées au sud par une façade aux proportions harmonieuses. Avec la maison voisine, l’ensemble forme une sorte de cour. Le four à pain datant de 1939 a été ajouté à l’est et une grange-étable séparée complète le groupe.
Ces ensembles compacts étaient très prisés dans les villages des Grisons. Non sans raison car la chaleur pouvait être mieux conservée en hiver. En outre, de telles constructions étaient plus économiques: elles nécessitaient moins de murs, donc moins de matériaux et de travail. Enfin elles occupaient moins de surface.
Cette habitation en moellons et en madriers couverts de maçonnerie se distingue par son caractère authentique et original ainsi que par ses aménagements datant essentiellement du début du XVIIIe siècle, comme sa cuisine voûtée qui servait aussi de fumoir – un élément rarement rencontré aux Grisons. Une autre particularité réside dans la préservation de l’extérieur, y compris des ouvertures. Lors de la restauration, les nouveaux propriétaires ont renoncé à installer des tabatières ou des lucarnes dans le toit. À l’intérieur également, le plan d’origine, les éléments historiques et les revêtements ont été conservés: sols en pierre, structures en bois, portes à ferrures et poêles.
La Tgea Simonett s’élève sur trois niveaux. L’entrée s’ouvre dans la façade sud, par une double porte cintrée en bois, décorée de ferronneries d’art et de rivets. Ceux-ci dessinent des motifs floraux qui datent du XVIIIe siècle. La porte donne sur un large corridor au sol de pierre, le long duquel étaient percées les anciennes caves. La plus grande, à l’ouest, accueille aujourd’hui une chambre à coucher alors qu’une salle de bain et un local technique sont aménagés en face.
À l’extrémité nord du corridor, un escalier massif en pierre conduit au premier étage. Celui-ci comprend au sud le salon, remarquable par ses parois lambrissées, son plafond à solives, son poêle maçonné. Une porte à moulures et ses garnitures en fer de style baroque sont surmontée d’un linteau marqué de l’année de construction, 1704. Au nord du salon se situe la cuisine-fumoir voûtée, entièrement crépie, avec sa cheminée à conduit vertical. La Spensa, qui servait autrefois de réduit, s’ouvre à l’ouest – elle a été aménagée aujourd’hui en cuisine à voûte catalane. Le deuxième étage accueille une autre chambre à coucher, au-dessus du salon.
- La porte d’entrée avec ses ferrures datant de la construction en 1704 (DPG 2009)
- La cuisine-fumoir avec sa cheminée à conduit vertical, une particularité rare et de grande valeur.
INFORMATIONS SUR L'appartement DE VACANCES
- Plan du rez-de-chaussée
- Plan du 1er étage
- Plan du 2ème étage
Les pièces se répartissent sur trois niveaux. Le rez-de-chaussée comprend un vestiaire, une chambre à coucher et la salle de bain. Au premier se situent la cuisine et le salon. Une deuxième chambre à coucher est accessible par une trappe au-dessus du poêle du salon.
Cette maison de vacances dispose d’une terrasse aménagée dans le pré, avec une grande table et des chaises de jardin, ainsi que d’un petit banc devant le four à pain. Un autre banc est situé sous l’avant-toit de la grange-étable. Il offre une vue enchanteresse sur les montagnes environnantes et la vallée. Il permet également de se réchauffer jusqu’à ce que les derniers rayons du soleil disparaissent derrière les sommets.
La Tgea Simonett est un bâtiment historique, un monument. Bien que les équipements techniques soient modernes, certains détails fonctionnels par exemple l’ouverture des portes et des fenêtres ou les mains courantes et la hauteur des marches ne correspondent pas aux normes usuelles et peuvent présenter un danger.
Personnes : 4 (et 1 enfant jusqu’à 2 ans)
Chambres à coucher : 2 chambres doubles (Lit pour enfant sur demande).
Saison : toute l’année
Brefs séjours : en basse saison (min. 3 nuits).
Altitude : 1585 mètres
Animaux : non autorisés
Transports publics : car postal depuis Coire en direction de San Bernardino/Bellinzone jusqu’à Zillis. Prendre le car pour Wergenstein jusqu’à Lohn. La Tgea Simonett se situe à 4 minutes à pied de l’arrêt.
Stationnement : place disponible près de la maison. En hiver, parcage à l’entrée du village.
Espaces extérieurs : jardin avec table et chaises, banc couvert contre la grange-étable.
Wi-Fi : disponible
Chauffage : poêles à bois (radiateurs électriques en appoint), chauffage au sol à la salle de bain. Les deux chambres ne sont que tempérées.
Poêle / cheminée : poêle en pierre ollaire dans la cuisine, poêle en pierre dans le salon.
Cuisine : cuisinière à gaz et bois, four à bois, cafetière italienne, set à fondue. Pas de lave-linge ni de lave-vaisselle.
Salle de bain : 1 salle de bain avec douche et toilettes.
Lave-linge et tumbler : pas disponible
Remarques : Les sols sont en bois et en pierre, c’est pourquoi nous vous recommandons de bonnes pantoufles. Dans les maisons historiques, toutes les pièces ne peuvent pas être chauffées de manière uniforme, ce pourquoi nous vous recommandons également d’emporter suffisamment de vêtements chauds et de bien fermer les portes des chambres pendant les mois froids. En outre, les escaliers ne répondent pas aux nomes actuelles. La prudence est de mise et l'utilisation se fait à vos risques et périls.
Situation géographique
Situation géographique
Perchée à 1585 mètres d’altitude, l’ancienne commune de Lohn (rattachée depuis 2021 à celle de Muntogna da Schons) est accrochée aux pentes du Schamser, au sud des gorges de la Viamala. Ce petit village de montagne est bien exposé au soleil et offre une magnifique vue sur les montagnes et la vallée. En 2019, il comptait 52 habitantes et habitants. On y parle le romanche (sutsilvan) et l’allemand. L’église est remarquable avec ses deux clochers datant d’époques différentes. Le village est bien desservi par les cars postaux, même en hiver. Depuis 2010, Lohn fait partie du parc naturel Beverin, un lieu paradisiaque autour du Piz Beverin.
Histoire
Les églises de Mathon et Lohn sont citées pour la première fois en 831. La première mention des «homines liberos de Saxammo» (Freien am Schamserberg, hommes libres du Schamserberg) date de 1204. Et l’amman de la commune de Schamserberg marque de son sceau le traité de paix de 1428 entre Chiavenna et la communauté du val Schons. En raison de leur rattachement à la basse justice, les hommes libres du Schamserberg pouvaient décider eux-mêmes de l’exploitation des forêts, des pâtures et des alpages. Ils se réunissaient à Mathon. Au Moyen Âge, plusieurs seigneuries régnaient sur la vallée. En 1458, la commune acquit son affranchissement auprès de son suzerain, l’évêque de Coire. Jusqu’à la fin du Moyen Âge, les hommes libres du Schamserberg étaient des paysans de montagne. Seuls quelques privilégiés vivaient au fond de la vallée. Au XVIe siècle, la commune a embrassé la Réforme.
Loisirs
Le Schamserberg (Muntogna da Schons, en rhéto-romanche) se situe sur le flanc sud-est du Piz Beverin, sur le versant ouest du val Schons. Lohn propose de nombreux itinéraires d’excursion en montagne depuis les profondeurs des gorges de la Viamala au sommet du Piz Beverin en passant par les pentes douces du Schamserberg. Les offres de détente ne manquent pas, que ce soit par exemple aux bains thermaux d’Andeer ou sur une terrasse avec vue sur le Piz Curvér.
Parc naturel Beverin
La maison de vacances Tgea Simonett se trouve dans le parc naturel Beverin.
Le territoire du Parc naturel Beverin s’étend autour du Piz Beverin (2998 m). Le Parc comprend quatre vallées et deux régions différentes tant culturellement qu'historiquement et linguistiquement . C’est ensemble que les neuf communes du Parc préservent et valorisent leurs précieux atouts naturels et culturels. Le parc naturel de Beverin est connu pour ses gorges profondes, ses villages intacts, ses églises qui marquent le paysage, ses lacs de montagne limpides et ses bouquetins majestueux.
www.naturpark-beverin.ch